Jeux de rôle - MJC Colmar

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    Dk Laelith - résumé 3

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    Mario
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    Message par Mario Jeu 14 Jan - 8:49

    Les extraits qui suivent constituent un mystère pour les amateurs d’énigmes de Laelith. Tout le monde se souvient de “l’histoire de Laelith pour les nuls” du regretté Entluï Bokaz, un succès d’édition de l’an dernier. Mais seuls quelques initiés savent que ce livre repose sur un manuscrit très étrange : le texte original, soumis à l’éditeur Printou, possède en effet la particularité de différer légèrement en fonction du moment où on lit les pages ! Les différences sont minimes, et pour tout dire, assez incompréhensibles… c’est pourquoi on ne sera pas étonné que la version imprimée correspond à la version simplifiée, sans les ajouts aléatoires (certains ont employé le néologisme “Qwantik”, en référence à la magie chaotique du magicien du même nom).
    En exclusivité, nous vous offrons quelques extraits de la seconde version, celle qui apparaît de temps en temps à la lecture de l’original. Pour une meilleure clarté, nous avons décidé de faire apparaître en gras italique les éléments qui diffèrent par rapport à la version imprimée....

    ---

    Les origines (chapitre 2 de l’édition imprimée)

    (...) Or, la ville d’alors se nommait Tanith-Lenath et reposait sur un plateau bucolique. Le Temple y avait été bâti pour célébrer tous les dieux, mais petit à petit, les hommes d’alors ont cherché à percer les secrets de la puissance divine, assistés en cela de créatures à la mémoire prodigieuse, appelés les Lithos. Cela déplût aux dieux qui envoyèrent le châtiment.
    Sur la plaine, on les vit alors danser : le barbare, la machine, le scarabée et le nain. Ils esquivèrent les météores qui détruisirent le plateau comme ils le pouvaient, et je tentai bien de les mettre à l’abri, mais le briseur de rêve arriva et les entraîna plus loin. Quand les météores cessèrent de tomber, il ne resta plus rien de l’ancienne cité des dieux.
    (...)
    Bien plus tard, on reconstruisit une ville sur les ruines de la précédente, et l’on se servit des pierres du temple pour construire de nouvelles rues sur le territoire désormais accidenté. Il y eut bien des hommes pour renseigner les voyageurs, mais personne ne put leur expliquer calmement pourquoi les pierres parlaient. Et pourquoi elles cessèrent de parler, abasourdies par les questions qu’on leur posait. Alors que la puissance immortelle était à portée de leurs oreilles, les voyageurs ne purent que demander “mais, depuis quand une pierre ça parle ?!?”. Vexées, les pierres se turent progressivement, mais n’en pensaient pas moins. Bien sûr, plus le quartier était proche de l’ancien temple, et plus les maisons furent bâties avec les pierres trouvées dans les parages. Il n’est pas impossible que la nature étrange de la terrasse du châtiment trouve son origine dans ce détail. Mais les plus belle pierres furent bien sûr réservées aux plus nobles bâtiments. (...)

    La guerre des roi-dieux (chapitre 17 de l’édition imprimée)

    (...) En l’an des Vallisnères, le roi-dieu Teaphanerys XIV annonça son intime Quintessence, autrement dit sa disparition prochaine. Pendant que le barbare s’obstinait à essayer de faire parler le caillou ramassé à un autre moment le roi-dieu disparut dans un tourbillon de matière devant une foule prodigieuse qui désormais n’avait plus qu’à attendre l’avènement du prochain Roi-Dieu. Traditionnellement, celui-ci apparaissait à travers la porte du Roi, sur l’esplanade de la Haute Terrasse, annoncé par le son des cors sculptés dans la pierre de ce monument. Mais au bout de sept jours, aucun Roi-Dieu ne s’étant présenté, la population commença à s’inquiéter.
    Sur la place, Xeniphys du Poisson, Anemates de l’oiseau et Mitrias du nuage attendaient, en compagnie de leur garde rapprochée. Quelle ne fut pas la surprise des voyageurs de découvrir, aux côtés du grand prêtre du poisson d’argent, une femme familière : la noble dame qui voyagera à leurs côtés dans un futur proche à bord de l’Annabelle. Un marchant l’identifia comme Lana Val, une prêtresse puissante, garante de la sécurité du Poisson d’Argent et maîtresse des arts magiques. Bientôt, cependant, ils firent comme Valdenath du Crâne et quittèrent la place, non sans jeter le désarroi dans le coeur des Laelithiens.

    Désarroi qui augmenta encore quand un porte-parole des trois temples annonça qu’un nouveau Roi-Dieu était nommé : Ademar 1er, sans que le protocole ne fut respecté. Quand un édit déclara que le temple du crâne était désormais fermé et que son grand prêtre était recherché pour le meurtre du précédent Roi-Dieu, le désordre semblait à son apogée. Grâve erreur : Valdenath annonça aussitôt à ses partisans que le vrai Roi-Dieu était un orc guerrier du nom de Thazur 1er. La guerre civile commença alors.

    Une des premières bataille se déroula dans l’échelle du Ponant. La garde rouge, restée fidèle à Ademar 1er y affronta dans une sanglante bataille les orcs de Thazur 1er. Corent et Kephri s’y illustrèrent également en tenant tête au Roi Orc, parvenant même à le blesser légèrement. S’il n’y avait pas eu ré-apparition du briseur de rêves, il est probable que tout le groupe de voyageurs aurait pu trouver la mort dans cette rue, face à ce déferlement de violence. Thazur 1er, malgré la puissance accordée par son marteau à deux mains enchâssé d’un diamant magique, fut battu et dût se replier vers le quartier de la main qui travaille, où s’était formé “le Trou”, une ouverture sur la ville souterraine d’où émergeaient des créatures venues pour aider leur champion.

    C’est à Lana Val que l’on doit le “bouchon”, un champ de force magique qui isolait le Trou du reste de la ville, empêchant les renforts d’arriver. Mais Thazur avait secrètement envoyé une mission suicide s’occuper de la source du pouvoir du bouchon, un saphir se trouvant dans la petite tour de Magie. Le groupe de héros sombres qui se sacrifia était composé de Mäga la cendrée (sorcière noire), Atul (lutin), Dworki (golem de pierre) ainsi que Bret et Hurk, les ogres jumeaux. Ils furent rejoints dans leur quête par Korg, Coren, Kephri et XCH-7000 et tous ensemble, ils détruisirent le dispositif magique, la tour qui le contenait et tous ses occupants. Korg, blessé à mort par un des gardes, ne put jamais assister à cette explosion de puissance magique.

    Au même moment, ou presque, Korg, Coren, Kephri et XCH-7000 se retrouvèrent sur la place du Trou, ce qui est parfaitement logique. Libérés du bouchon, le Trou se remit à déverser ses armées et la bataille qui s’engagea fut homérique. Toutes les forces convergeaient vers cette place, avec pour enjeu le trône de Laelith. Mais le déferlement de magie utilisé lors de cette guerre eut raison de la stabilité du Trou. Alors que Lana afftrontait courageusement Thazur, la place entière s’effondra. Korg, qui à ce moment tentait d’échapper au briseur de rêve, devenu extrêmement puissant lui aussi, eut même la sensation que la place s’était effondrée volontairement, sous l’impulsion des pierres qui en composaient le pavage. Thazur disparut bientôt avec son armée entière, ensevelie, en compagnie de Korg.

    Ce qu’il devint du marteau de Thazur est incertain mais Kephri jure qu’il fut ramassé par un jeune prêtre du temple du crâne.

    (...)

      La date/heure actuelle est Mer 15 Mai - 11:42